Diamant
ÉTYMOLOGIE DU DIAMANT
Carbone cristallisé dans le systême cubique comportant fréquemment des traces d’azote et parfois de bore.
Avec le verbe damazo, dompter, les anciens Grecs ont formé indomptable, d'où dérive adamastos, inflexible, inébranlable, pour qualifier l'état d'âme auquel tout homme se doit d'aspirer. Par extension, ce même terme qualifie aussi le métal le plus dur, avec lequel sont forgées les armes des dieux et les chaînes de Prométhée. Ce nom traduit bien la dureté naturelle inégalée d'une gemme qu'aucune autre pierre n'est susceptible de rayer
Quant au métal, il est alors évidemment nommé adamas. Au IVe siècle avant notre ère, Alexandre mena les Grecs jusqu'aux bords de l'Indus. Ils en rapportèrent des cristaux de diamant et en gardèrent le symbolisme, qui s'accordait si bien à la conception grecque du héros.
Aussi, Théophraste applique t'il naturellement à cette même matière si dure le terme adamas d'où dérivent les dénominations occidentales (diamante, diamant, diamond) et russe (almaz) ainsi que l'adjectif adamantin, qui caractérise ce qui a rapport au diamant (il n'est pratiquement employé que dans l'expression éclat adamantin).
SYMBOLE DU DIAMANT
Dans la tradition tibétaine, si celui qui le porte a des pensées nobles et un esprit pur et élevé, la pierre exercera sur lui un pouvoir bénéfique ; dans le cas contraire, elle deviendra maléfique car porteuse de tout ce qui est mauvais dans l'humanité. En Occident, le diamant, gage de fidélité, est surtout le symbole de l'amour et orne souvent les anneaux de mariage depuis le XVIe siècle.
Sur le plan spirituel, il est le symbole de la fusion avec le divin et donnerai courage. Le diamant aiderait aussi à gagner des procès en justice à condition, bien sur, que la cause soit noble et juste.
VERTUS DU DIAMANT ET LYTHOTHÉRAPIE
Le diamant, pierre de mille vertus, est reconnu pour aider l’esprit à se dégager des pensées inutiles et produits des ondes positives provoquant la clarté mentale. Elle favoriserait le cicatrisation, apaiserait la fièvre et les crises de démence, protègerait contre les empoisonnements par piqûre ou morsure. Enfin, cette pierre augmenterait la puissance en énergie de l’émeraude et l’améthyste utilisés par les guérisseurs.
PROPRIÉTÉS DU DIAMANT
En 1675, Isaac Newton pensait que le diamant, du fait de son éclat adamantin, était combustible, ce que vérifièrent les Italiens Averani etTargioni en 1694. Tennant, en 1797, et Lavoisier, en 1799, montrèrent la presque unique présence de carbone dans le diamant, qui brûle dès 500 °C dans un courant d'air. S'il tombe dans un bon feu de cheminée, un diamant taillé se dépolit par suite d'une combustion superficielle (comme l'anthracite).
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ORIGINE DU DIAMANT
Le diamant cristallise dans les couches superficielles du manteau au niveau de la zone d'échanges avec les couches profondes de l'écorce terrestre. Il est stable de 150 km de profondeur (1 100 °C, 50 kbar) à 200 km de profondeur (1 600 °C, 60 kbar) et c'est évidemment au centre de cette zone que se forment le plus grand nombre de gemmes (et les cristaux les plus petits), tandis que les gros cristaux croissent à ses frontières, sans être gênés par une germination abondante. Ainsi, sous le centre des vieux boucliers continentaux (parties les plus stables de l'écorce terrestre), des éclogites (roches grenues pauvres en silice) contiennent de nombreux diamants (jusqu'à 1 %). Ceux-ci englobent lors de leur cristallisation des minéraux des éclogites, notamment grenat, olivine, enstatite, diopside, ainsi que kyanite, chromite et quelques sulfures.
C'est également dans ces zones que se constituent des magmas kimberlitiques, dont la température est contrôlée par la chaleur provenant de courants de convection terrestres et de matériaux radioactifs (thorium, etc.), et par l'endothermie due aux éléments volatils (méthane, eau, anhydride carbonique).
Le magma kimberlitique, plus léger que son environnement visqueux, amorce un mouvement vers la surface ; ce mouvement s'accélère au fur et à mesure que la masse kimberlitique s'élève, par suite de sa teneur en éléments volatils. Au passage, elle arrache des morceaux d'éclogite, de péridotite et de pyroxénite, qui y sont plus ou moins désagrégés. Des morceaux de dimensions variables de telles roches très anciennes (certains ont jusqu'à 1 m de diamètre) ont été apportés en surface il y a 92 millions d'années (au Crétacé) par la venue kimberlitique dite Jewel Box [coffret à bijoux] de la cheminée Roberts Victor (État libre d'Orange, en Afrique du Sud). Aucun diamant n'a cristallisé dans la kimberlite, simple agent de transport : certains diamants de la mine Premier ont pu être datés à 2,4 milliards d'années alors que la kimberlite encaissante est datée à 90 millions d'années. La masse kimberlitique en mouvement frappe le bouclier et, lorsque le choc a lieu à un endroit de moindre résistance (sur le pourtour des zones les plus stables dites cratons), il se produit une fêlure que la kimberlite emprunte à grande vitesse, arrachant au passage granités et granodiorites, provoquant des frottements qui réduisent le volume des roches incluses et peuvent casser le diamant (le Cullinan en est un bon exemple). À une distance de 3 à 2,5 km de la surface, la masse kimberlitique explose, provoquant une brusque chute de température préservant le diamant d'une transformation en graphite ; les roches sédimentaires cassées par l'explosion s'écroulent dans la kimberlite qui se solidifie. Quelle étonnante aventure pour conduire le diamant jusqu'à nous (si la kimberlite est trop pauvre en gaz, elle ne parvient pas jusqu'à la surface) !
La même fêlure de l'écorce terrestre peut être empruntée plusieurs fois de suite par des éruptions kimberlitiques, dont la teneur en diamants est variable, ainsi que la qualité des pierres (dans la mine De Beers, l'est de la cheminée est riche alors que l'ouest est à peine exploitable). Le record semble être la mine Premier où 15 venues ont pu être différenciées. Large au niveau du sol (d'un diamètre de 10 à 1 000 m), la cheminée kimberlitique devient en profondeur un étroit filon. Elle est immédiatement soumise aux agents atmosphériques destructeurs : l'eau s'infiltre, oxyde et désagrège la roche qui devient jaunâtre et pulvérulente en surface (yellow grounâ). Non altérée, la kimberlite est une roche massive de couleur bleue (Mue grounâ), dont la teneur en diamants diminue avec la profondeur. Il se forme toutefois jusque dans le blue oround une serpentine qui moule le diamant et permet sa facile séparation de la roche encaissante, rendant sa récupération aisée.
Les eaux de ruissellement dégagent les éluvions (yellow ground) en même temps que les roches sédimentaires encaissantes et les dispersent sur des étendues parfois énormes (60 000 km2 au Zaïre et en Angola). Ainsi se constituent des gisements alluvionnaires liés au réseau hydrographique ancien ou actuel ; ces alluvions peuvent même être transportées sur le plateau continental et y former des terrasses marines (Namibie). Les dépôts anciens ont été le plus souvent consolidés avec le temps et présentent parfois des reliefs remarquables.
Le Witwatersrand [falaise des eaux blanches], ainsi nommé par les prospecteurs hollandais en raison des nombreuses cascades qui s'y forment, est célèbre non seulement pour son or, pour lequel il fut d'abord exploité, mais aussi pour ses diamants qui, âgés de 2,5 milliards d'années, seraient les plus anciens du globe.Lors du transport fluvial, les diamants riches en inclusions ou mal cristallisés sont brisés et détruits par les chocs répétés ; cela provoque une répartition particulière dont l'observation sert à localiser les cheminées kimberlitiques.
La mise en évidence de diamants microscopiques (de 15 à 50 micromètres de diamètre) en inclusions dans des grenats et des corindons des zones de métamorphisme liées à des subsidences, fait actuellement évoluer les idées concernant les conditions de formation du diamant, qui ne se serait plus exclusivement cristallisé dans les zones profondes de l'écorce terrestre ou dans le manteau supérieur.
TAILLE DU DIAMANT ET RÉFRACTION
TAILLE DU DIAMANT
Le diamant est taillé et poli selon le clivage de la pierre d’origine. Sa valeur en dépend totalement car un simple défaut sur la pierre peut dévaloriser totalement le diamant. On obtient ainsi divers formes et taille du diamant. La taille suit des proportions optiques des proportions brutes pour déterminer sa taille maximum.
RÉFRACTION DU DIAMANT
Le diamant a un indice de réfraction très élevée 2,417 à 2,419. Sa dureté est de 10 avec une densité de 3,5.
DISTRIBUTION DU DIAMANT
TRI DU DIAMANT
Les diamants qui arrivent à Londres pour être vendus par la CSO sont tout d’abord triés et répertoriés selon leurs qualités (plus de 5000 catégories différentes, sans qu’il soit tenu compte de leur provenance). Le classement prend en compte les critères classiques d’appréciation.
MASSE DU DIAMANT
En dehors des pierres importantes (plus de 14,8 carats) classées à part, une quinzaine de groupes sont constitués selon les dimensions des diamants au tamis.
FORME DU DIAMANT
Dans chacune des catégories précédentes, cinq groupes principaux sont constitués :
- Les octaèdres bien formés dits stone ou sawables (pierres à scier),
- Les monocristaux aplatis à l'allure de faces à lames parallèles dits flats (plats) ou makables à tailler,
- Les monocristaux ayant subi un clivage naturel lors de la mise en place dans la kimberlite,
- Les cristaux maclés, constitués de deux individus dits macles,
- Les cristaux dits industriels.
COULEUR DU DIAMANT
Neuf couleurs principales sont distinguées dans la série des pierres incolores, depuis les diamants parfaitement incolores jusqu’aux diamants jaunâtres ou cape. Les couleurs fantaisies (brun, jaune, vert) font l’objet de 6 catégories supplémentaires.
PROPRETÉ DU DIAMANT
8 groupes principaux sont établis en fonction de ce que le cristal devrait donner une fois taillé, depuis la gemme pure ou quasi pure, jusqu’à la gemme comportant des inclusions nettement visibles.
LES VUES
Une fois les diamants à vendre classés, la CSO examine les désirs exprimés par les acheteurs, qu'elle agrée en raison de leur honorabilité et de leurs possibilités financières et techniques. Selon les pierres mises à sa disposition, la CSO prépare un lot pour chacun d'eux. Chaque acheteur est servi avec le même soin et avec un constant souci d'égalité, afin que chacun ait la même chance compte tenu de sa clientèle locale et de ses possibilités. Lorsque tous les lots sont préparés, la CSO invite ses acheteurs à venir examiner (d'où le nom de "vue") ce qui été préparé à leur intention. La vue principale a lieu à Londres, une autre est organisée à Kimberley, et une troisième à Lucerne pour le mêlé (pierres donnant des diamants taillés de moins de 1 carat).
Les acheteurs peuvent discuter avec les responsables des ventes des raisons qui les ont conduits à composer le lot tel qu'il leur est présenté et faire des remarques pour la vue suivante. Mais le lot présenté est à acheter tel quel (et à payer comptant en dollars) ou à laisser. Une fois d'accord, l'acheteur dispose de 4 jours pour payer. Il est très rare qu'un acheteur renonce à son droit d'achat. Cela risquerait de le faire rayer de la liste des acheteurs agrées (en effet, il rompt alors le contrat moral qui oblige la CSO à lui fournir régulièrement de la matière première selon ses besoins).
Les pierres payées sont expédiées par boîte postale, d'où le nom familier de "boîte" qui est donné à l'ensemble des diamants attribués à chacun des quelque 300 acheteurs de la CSO (dont 95% de tailleurs et 5% de revendeurs). La valeur des boîtes varie de 20 000 dollars à plusieurs millions de dollars.
La préparation d'une vue est une opération complexe qui se reproduit toutes les cinq semaines. Il y avait 12 vues annuelles jusqu'en 1964, mais ce chiffre, ramené à 11 en 1965, est tombé à 10 depuis 1968. Par la constitution de stocks judicieusement gérés, ce système permet d'éviter de grosses fluctuations de prix au niveau du brut.
LES CENTRES DE TAILLE
Le principal centre européen pour la taille du diamant est actuellement Anvers, qui attira après la guerre de 1914-18 de nombreux diamantaires Hollandais. Anvers taille surtout des diamants de qualité supérieure.
Parmi les autres centres de taille européens se trouvent notamment Amsterdam, où le souvenir de la splendeur du début du XXe siècle est encore vivant. Paris, où quelques artisans font surtout de la retaille, et Idar-Oberstein (Palatinat), qui maintient une tradition ancienne en taillant surtout du mêlé.
Le centre de taille de New York s’est développé à l’occasion de l’émigration des diamantaires belges provoquée par la Seconde Guerre mondiale. C’est aujourd’hui une place importante où sont surtout travaillés les gros diamants.
Le centre de taille de Ramat-Gan (Tel-Aviv) s’est développé avec l’Etat d’Israël. Après s’être occupé de mêlé, il s’est mis à travailler aussi les grosseurs. Médiocre au début du développement de l’industrie diamantaire vers 1950, la qualité de la taille israélienne est devenue dès 1975 comparable à celle d’Anvers.
Le quatrième grand centre de taille est situé en Inde, près de Bombay, à Surat où la main d’œuvre enfantine est nombreuse. L’industrie diamantaire indienne s’est développée vers 1955, pour devenir notable à partir de 1965. De 1966 à 1996, la masse des diamants taillés annuellement a augmenté de 78 fois et leur valeur de 275 fois. En 1997, 700 000 ouvriers diamantaires travaillaient aux Indes, dont 200 000 à plein temps. Ils ont produit 850 millions de diamants dont la majorité (815 millions) pesait moins de 0,03 carats (soit 80% en nombre, 50% en valeur des diamants taillés dans le monde.
On trouve d’autres centres de taille moins importants que les précédents, en Afrique (Bangui, Kimberley), en Amérique du Nord (Porto Rico) et en Amérique du Sud (Belo Horizonte, Rio de Janeiro), en Russie, et en Australie.
ÉVALUATION D’UN DIAMANT
Il est aisé de comprendre que pour un diamant, son attrait et donc sa valeur peuvent être analysés en considérant sa masse (poids), sa propreté (pureté), sa couleur, sa taille, ce que rappelle le moyen mnémotechnique suivant :
Que prendre en compte pour apprécier une pierre précieuse ou une gemme ? Les Anglo--saxons parlent des 4 C : Color, Carat, Clarity, Cut.
Précisons que ces quatres variables ne sont pas indépendantes et que l'oeil intervient également. De deux diamants décrits à l'identique, l'un dégage toujours un charme inexprimable qui est supérieur à l'autre. De plus, s'il est envisagé de modifier l'aspect d'un diamant, il est évident qu'une retaille fait toujours perdre de la masse, mais peut améliorer ou bien la propreté, par l'élimination d'inclusion latérale (parfois au dépens du jeu de la symétrie) ou bien la couleur (il est bien rare cependant que le premier lapidaire ayant taillé la pierre n'ait pas placé la couleur au mieux).
L'évaluation d'un diamant résulte finalement du compromis accepté entre toutes ces données, ce qui dépend évidemment tant de l'individu lui même que de l'influence de la mode à laquelle est il est soumis.
LES 4 C
CARAT (LE POIDS DU DIAMANT)
L'unité de poids d'un diamant, la masse, s'apprécie en carat (ct) et pèse 0,20 grammes. Sous le carat, on évoque les centièmes de carat. Ainsi, chaque carat possède 100 points.
CLARITY (LA PURETÉ DU DIAMANT)
La pureté d'un diamant se détermine selon le nombre d'inclusions et leur visibilité, leur caractéristique, dimension, ainsi que leur positionnement au sein de la pierre.
CUT (LA TAILLE DU DIAMANT)
La taille du diamant (la façon dont est taillée la pierre) est réalisée de manière à donner le maximum de jeu à la pierre.
COLOR (LA COULEUR DU DIAMANT)
La couleur du diamant se divisent au sein de la gamme incolore et celles des diamants de couleurs.
LES BOURSES DIAMANTAIRES
Les diamants taillés sont le plus souvent cédés aux divers négociants mondiaux, qui les distribuent ensuite aux joailliers de leurs pays au travers de bourses, bâtiments qui rassemblent des bureaux de diamantaires et des salles de réunion à l'éclairage particulièrement étudié.
Les principales bourses diamantaires, dont l'accès est évidemment possible dans la mesure où l'on est parrainé, se trouvent naturellement dans les principaux centres de taille.
Elles constituent de véritables cités diamantaires à Anvers, Ramat-Gan, Bombay, New York, Johannesburg, Londres, Idar-Oberstein, Francfort, etc...
Fédérées mondialement au sein de la WFDB (World Federation of Diamond Burses), les bourses permettent aussi l'achat de diamants bruts à de petites tailleries qui, n'ayant pas l'envergure nécessaire pour être clientes de la CSO, taillent les pierres que leur revendent des acheteurs agréés.
Le diamant brut qui n'est pas contrôlé par la CSO, dit outside, transite parfois par les bourses. Cependant, les producteurs indépendants comme le Vénézuela, ont souvent institué un systême calqué sur celui de la CSO.
GISEMENTS DE DIAMANTS
L’Afrique est la principale terre des diamants.
- Angola : les diamants sont extraits de gisements de sable, de gravier et d’argile, donc c’est une extraction des diamants alluviaux. L’activité a commencé en 1912.
- Botswana : les géologues ont découverts les mines du Botswana en 1967. La mine d’Orapa et Jwaneng le tuyau sont les plus riches en diamants dans le monde.
- République démocratique du Congo : c’est dans la région de Tshikapa que se trouve la mine aux diamants. Le diamant est capital pour ce pays.
- Côte-d’Ivoire, Sierra Leone, Tanzanie, République centrafricaine, Afrique du Sud, Namibie, Libéria… sont tous des fournisseurs de diamants. Dans les régions en guerre, les diamants sont utilisés pour sponsoriser l’armement.
Les gisements sont aussi observés dans d’autres pays du monde comme :
- Les Etats Unis : Arkansas, Arizona, Colorado, Géorgie, Kentucky…
- Le Canada,
- L’Inde,…
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