Les producteurs de nacres et de perles de Polynésie française (PNPP) ainsi que Poe Rava Nui, deux groupements d'intérêt économique (GIE) se sont mis d'accord pour un plan ambitieux visant à sauver l'industrie de la perle de Tahiti. Les principaux intéressés seront les locaux vivant de la production des perles au sein des îles les plus éloignées de l'archipel polynésien.

 

« On est confronté tous les jours à des fermetures d'entreprises familiales implantées dans la perle... la situation est plus qu'urgente ! ».

 

Face à cette crise, un plan, qui répartira plus équitablement les profits générés par l'activité : Il assurera ainsi une pérennité de l'industrie perlière et prévoit notamment la mise en place d'un fonds de garantie.

 

Le PNPP et le GIE de Poe Rava rassemblent et protègent les intérêts de la majeure partie des producteurs de nacres et de perles de tout le pays. Ils estiment que l'industrie fait actuellement face à un sinistre et que cela nuit terriblement à l'équilibre socio économique de l'ensemble de l'archipel.

Rappel de la situation

Mise en liquidation du GIE Perles de Tahiti (décision en appel).

 

Récemment - Polémique sur le maintien ou la suspension du droit d'exportation des perles.

 

Ces deux évènements, à eux seuls, sont les signes d'une crise affectant le secteur de la perle de Tahiti (premier bien exporté  et seconde activité économique de Tahiti).

 

Les deux GIE qui à eux seuls rassemblent environ 500 familles exploitantes, sonnent l'alarme : " La perle de Tahiti constituent la principale source de revenus pour les locaux vivant aux îles sous le Vent, les Gambier ainsi que les îles des Tuamotu. Et d'un autre côté, on trouve le ministre de la perle qui, malgré ces signes inquiétants, ne semble pas prendre conscience de la gravité de la situation. Le dialogue n'y fait rien...". Aussi, les deux présidents des GIE respectifs, on décidé d'avancer des propositions solides.