Des colliers composés de perles de culture de qualité se facturent entre 700 et + de 7500 euros. Ils sont réservés à une clientèle moyenne jusqu’à haut de gamme. L’année dernière, la somme des ventes dans le monde, a atteint près de 3.57 milliards d’euros, un chiffre qui fait rêver nombres d’acteurs dans cette profession. L’île Maurice souhaitant prendre part à ce marché, est prête à se lancer dans l’aventure.

 

Bhikajee précise :  « Nous avons l’espoir de vendre nos perles à de nombreux touristes ainsi qu’à exporter une partie de notre production à l’étranger. Cela nous permettrait aussi, dans ce contexte, d’augmenter nos devises étrangères. »

 

Mitrasen Bhikajee est  le dirigeant de l’Institut Océanographique de l’île Maurice. Dernièrement, ce centre vient de créer une ferme perlière produisant des perles de culture blanches.

 

Maurice doit combler son retard sur les Seychelles qui font déjà tourner une ferme de perles noires (communément nommées « perles de Tahiti »). Ces perles possèdent des qualités remarquables et bénéficient d’une forte demande. Les perles blanches, quant à elles, sont utilisées dans la réalisation de bijoux plus classiques.

 

L’île Maurice n’est pas encore prête à se lancer dans la perle noire. Il s’agit avant tout d’être très précautionneux avant l’introduction d’une nouvelle espèce dans les eaux locales.

 

On leur souhaite néanmoins bonne chance ainsi qu’une pleine réussite dans leur projet.