Le terme utilisé dans les affaires, celui de « perles cultivées de Tahiti » est l’unique terme officiel, il est de surcroit reconnu dans le monde entier. Ces gemmes si particulières sont classées sur 5 critères de valeur :

 

-    La taille

-    La forme

-    La couleur

-    La pureté

-    L’orient

 

Le diamètre de ces perles varie sensiblement. Il démarre à 8mm pour 16mm au maximum (parfois plus dans certains cas mais à partir de là, on rentre vraiment dans des tailles exceptionnelles).

 

La forme la plus communément acceptée est ronde, vient ensuite la forme bouton, poire, cerclée et enfin baroques.

 

La pureté se caractérise au niveau de la surface de la nacre, c’est à dire concrètement la qualité de la couche perlière. Le niveau d’imperfections (visibles à l’œil humain) va qualifier le degré de pureté de la perle.

 

Lorsque l’on évoque l’orient, il s’agit avant tout de la réflexion de la lumière sur la surface de la perle.

 

Les perles sont évaluées en fonction du goût personnel du consommateur, du phénomène de rareté (loi de l’offre et de la demande) ainsi que de son usage dans le monde de la joaillerie.

 

En terme de goût, on assiste à une diversité remarquable. En effet, l’appréciation sera forcément différente d’un pays à l’autre. Au Japon, on affectionne les grosses perles rondes de couleur vert paon. En Europe par contre, on a tendance à préférer les perles plus petites et de couleur plus claire.

 

En joaillerie, le bijoutier expert doit s’armer de patience pour pouvoir sélectionner, une à une, des perles de même calibre, afin de former un collier en perles de Tahiti homogènes. C’est en partie ce qui explique le prix élevé d’une telle pièce.