C’est même souvent la seule chose qui soit à vendre. Car un bijou de luxe ne se vend pas. Il est acheté par le client.

 

C’est en tout cas ce qu’il reste à vendre en dernier et parfois à ne pas vendre du tout. Le chèque en blanc, la personne qui signe l’addition ostensiblement sans regarder.
Le rôle du vendeur de bijoux est clé dans ce processus. Allons même à l’extrême. Le véritable rôle du vendeur n’est pas de vendre le bijou (qui est d’ailleurs souvent en liste d’attente), mais plutôt son prix.

 

C’est à dire exposer au client toute la valeur symbolique du bijou, lui expliquer dans le détail le raffinement, les avantages et au-delà, le prix.

 

Le client doit comprendre que pour la qualité et le prestige qu’il obtient, le bijou est finalement très peu cher. Cela est très important dans la rationalisation et la réassurance post-achat qui a toujours lieu, vis-à-vis de soi… ou de son conjoint.

 

Pour étayer ces propos, prenons un exemple :

Collier perles de Tahiti

Collier perles de Tahiti : 7900 euros

Un collier en perles de Tahiti composé de perles noires. Le diamètre des perles est compris entre 11 et 13mm. La qualité proposée est AAB.

 

Ce collier affiche un prix de 7900 euros, ce qui représente un budget sensiblement important. La première réaction possible, c’est que le bijou peut paraître cher. Examinons de plus près sa qualité :

 

Les perles du collier sont sphériques, dotées d’une nacre au lustre éclatant et de surcroît très épaisse. La surface de ces perles est quasiment parfaite, ce qui signifie que les imperfections de ce collier sont plus que rares. Une expertise du laboratoire du GIA a communiqué une valeur de 29200 euros (prix officiel de ce collier en boutique au sein du marché français et européen) .

 

En conclusion : Il apparait que la mise à prix de 7900 euros est plutôt dérisoire comparée à la valeur réelle. Elle représente à peine 27% du prix du marché, soit une économie réalisée de 63%. 7900 euros est donc un prix peu élevé au regard de la qualité proposée.