La perliculture est née sur l’archipel japonais. Le Japon, grâce à ses prédispositions, a su réunir les meilleures conditions pour devenir un acteur incontournable de cette industrie, aujourd’hui planétaire. La culture des perles, une activité encore considérée comme traditionnelle, est devenue l’emblême culturel de ce pays.

 

Précisons quelques étapes importantes :

 

Pour concevoir des perles de culture, on utilise un certain mollusque répondant au nom de Pinctada Fucata. Découvert il y a déjà plus d’un siècle, il a été nommé Akoya par les japonais. Les eaux japonaises, particulièrement riches, recensent quelques 5000 différentes variétés de mollusques. Aujourd’hui, le Pinctada Fucata est le plus largement utilisé dans la culture des perles. Récemment, une autre espèce s’est également distingué, le Pinctada Martensi.

 

La première étape concerne l’élevage des huitres Akoya. On utilise pour cette culture, des parcs spéciaux contenant les mollusques. Ils y restent jusqu’à l’âge adulte. Pendant cette période, les mollusques sont soumis à des contrôles importants et des sélections très strictes. Au bout de trois ans, l’Akoya est assez mature, elle est donc prête à être greffer. On procède donc à sa pêche.

 

Jusque dans les années 50, se sont les célèbres Ama qui se chargeaient de pêcher les huîtres. De nos jours, les Amas (tous vétus de blanc au quotidien) sont encore impliqués dans le processus. Ils soignent les paniers de pêche et participent à développer le tourisme grâce à leur folklore.