Les fermes perlières non japonaises installées en eau de mer utilisent les grandes pinctadines (Meleagrina maxima et Meleagrina margaritifera). Les premiers essais furent conduits dès 1922 dans l’île de Bitung (Célèbes) par S. Fujita qui fonda la South Pearl Company, dont la première récolte eu lieu en 1928.

 

En 1946,  les japonais durent communiquer leurs connaissances dans le domaine de la culture perlière et ce fut le développement dans toutes les mers du Sud, dans l’archipel Mergui, en Birmanie (Myannar), depuis 1955-1959 sur la côte ouest près de Broome et au cap York dans le nord de l’Australie, depuis 1962 aux Philippines et en Indonésie, depuis 1965 à Tahiti (chaque fois avec des greffeurs japonais qui ne livrèrent jamais leur tour de main).

 

Les côtes de Chine, du Viêt-nam sont aussi utilisées pour la culture perlière. Si les fermes de Tahiti pratiquent l’ostréiculture et captent le naissain de Meleagrina margaritifera qui produit des perles de culture gris-noir, les autres fermes perlières ont des difficultés à trouver des huîtres à greffer, l’élevage de Meleagrina maxima n’étant pas encore maîtrisé. Aussi lespêcheurs de perles sont remplacés maintenant par des pêcheurs de nacre, qui vendent aux fermes des huîtres adultes, ni trop jeune ni trop vieilles.

 

Depuis la fin des années 1970, une culture de perles en eau douce s'est fortement développée en Chine sur le modèle de la culture de perles du lac Biwa ; les perles de culture chinoises sont aussi commercialisées par l'intermédiaire des japonais. La Chine est devenue depuis 1990 le principal producteur de perles de culture à implant organique, souvent presque sphérique. Aujourd'hui, 90 % de la production de perles de culture d'eau douce provient de Chine. D'autres fermes de culture en eau douce ont été implantées dans le lac Cedar au Tennesse (Etats Unis).